Anaïs Beltran, aussi connue sous ses noms spirituels Atma Adi (son nom de yogini) et Gekka Sen Yureiwa (son nom taoïste), est une artiste nomade, alchimiste du vivant et thérapeute du corps et de l'âme. Naturopathe holistique, créatrice culinaire spécialisée dans la cuisine végétale, intuitive et sauvage, elle tisse depuis plus de 15 ans des ponts entre les sagesses ancestrales et les connaissances des sciences modernes au service de la santé humaine et de l’écologie. Formée au Kundalini Yoga, aux médecines traditionnelles et à l’énergétique (médecine chinoise, Ayurveda, soins esséniens, shiatsu, reiki), ainsi qu’à la musicothérapie, Anaïs enseigne aujourd'hui un yoga authentique et vivant, fusionnant yoga du souffle, yoga du son, chant chamanique - canalisant les fréquences guérisseuses des étoiles, des arbres, des plantes - médecine du vivant et des élements, bouddhisme zen, pratiques des arts taoïstes et arts martiaux, alchimie végétale et alchimie interne corporelle.

De Sciences Po au journalisme, de l'éveil spirituel à l'alchimie du vivant

Après des études en sciences politiques à Lyon et de nombreux voyages initiatiques au cœur des peuples racines pour retrouver sa boussole intérieure, Anaïs s’installe à Paris pour exercer son métier de journaliste. Elle nourrit alors le rêve de repartir sur les routes comme reporter d’image, afin de mettre en lumière les sagesses ancestrales et les voix oubliées des humbles.

Mais en 2014, un bouleversement profond transforme sa trajectoire : un éveil spirituel fulgurant vécu dans sa chair. Pendant une semaine, Anaïs qui n’a que 26 ans est traversée par une onde d'amour surhumaine et infinie dans son plexus solaire et son cœur, provoquant une ouverture de conscience, une activation sensorielle intense, et une perception accrue des fréquences et des vibrations au coeur du vivant, des aliments, des mondes invisibles, du règne végétal et des énergies subtiles qui nous entourent. Cet événement révèle en elle des dons anciens transmis par ses lignées de chamans et de guérisseurs, comme s’ils avaient été réactivés. Anaïs est appelée à quitter Paris pour retourner sur ses terres natales au cœur des Vosges, afin de s’ancrer et d’explorer ses nouvelles perceptions et sa nouvelle relation au vivant, pour les mettre au service de l'éveil de chacun.

Elle entame alors une longue période de formations et de pratiques dans les domaines du yoga, du qi gong, de l’aromathérapie énergétique, médecines ancestrales, naturopathie - une voie du cœur vers l’harmonisation Terre et Ciel, polarités féminines et masculines, yin et yang en soi.

Anaïs cultive un enseignement incarné, enraciné dans l’exemple vivant. Sa vie quotidienne devient un art de vivre en résonance avec les cycles lunaires, les saisons et les lois du vivant. Son métier aux multiples facettes est la continuité organique de son être : écoute de soi, instinct, intuition et verticalité tissent un quotidien fait de cueillettes sauvages, de créations artisanales, d’une cuisine joyeuse et régénérante pour le corps, nourrissante pour la conscience, de rituels ancestraux, de pratiques énergétiques d’ancrage, médiation, chant et prières.

Pour elle, le yoga n’est pas une échappatoire au réel, mais une voie de descente dans la chair pour s’enraciner pleinement dans le monde et ses enjeux, habiter en conscience tout ce qui nous traverse. Le yoga, qui signifie “union”, devient un art de la présence à soi, à l’autre, au souffle du vivant. Il s’appuie sur des outils de libération et de transmutation pour nous faire expérimenter l’union subtile entre le visible et l’invisible, entre les sensations du corps et les élans de l’âme.

Parallèlement, Anaïs s’intéresse à la neuroscience, au système nerveux, à la biorésonance et à la physique quantique. Elle cherche à rendre plus accessibles et compréhensibles les réalités vibratoires et subtiles qu’elle perçoit depuis sa polarité féminine intuitive - une sensibilité profonde, souvent difficile à traduire en mots. Son désir est de transmettre ce qui sous-tend la manifestation et notre pouvoir créateur d’une manière qui puisse toucher un public plus large que les seuls initiés, sans jamais trahir le mystère ni sacrifier la dimension sacrée. Ce que Annick de Souzenelle nommait “le féminin de l’être” - ce mystère infini, insondable, que l’intellect ne peut appréhender, qui passe néanmoins par les sens - demeure au cœur de sa démarche.