Protéines animales, végétales et mémoire du vivant : ce que nous assimilons au delà des nutriments

Protéines animales vs protéines végétales : une question de qualité et d’impact

Quand on parle de protéines, on se focalise souvent sur la quantité, mais rarement sur la qualité et les conséquences physiologiques, énergétiques, spirituelles et écologiques de leur assimilation. Pourtant, toutes les protéines ne se valent pas. Il ne suffit pas qu’un aliment contienne des protéines pour qu’il soit bénéfique à notre organisme. Ce qui importe, c’est la manière dont ces protéines sont assimilées, transformées et éliminées par notre corps, et toute la mémoire emprunte de ce que nous assimilons.

Une question d’assimilation : protéines animales et charge rénale

Les protéines animales (viande, poisson, œufs, produits laitiers) sont souvent mises en avant pour leur teneur élevée en acides aminés essentiels. Mais si leur biodisponibilité est élevée, leur assimilation demande un travail considérable à l’organisme, notamment aux reins et au foie.

La médecine chinoise considère que la digestion des protéines animales épuise l’énergie des reins, car leur dégradation laisse de nombreux déchets métaboliques, notamment de l’ammoniaque et de l’urée. L’organisme doit donc déployer une grande quantité d’énergie pour trier ces déchets et maintenir un équilibre acido-basique stable. Une alimentation trop riche en viande rouge peut d’ailleurs accélérer l’apparition de fatigue chronique, inflammations et troubles rénaux.

À l’inverse, certaines protéines végétales, comme celles du chanvre, de l’ortie, de la spiruline ou du sarrasin, contiennent l’ensemble des acides aminés essentiels et sont beaucoup plus faciles à métaboliser. Elles demandent moins d’efforts au corps pour être assimilées et génèrent moins de toxines résiduelles, préservant ainsi l’énergie vitale (Qi) et les reins.


Le fer héminique et l’acidité du corps :

Un autre point souvent méconnu est l’impact du fer héminique contenu dans la viande. Certes, ce type de fer est mieux absorbé par l’organisme que le fer non-héminique (présent dans les végétaux), mais à quel prix ?

• Le fer héminique favorise le stress oxydatif, entraînant un vieillissement cellulaire prématuré et une augmentation des risques inflammatoires.

• Il contribue à l’acidification du terrain biologique, ce qui peut aggraver les douleurs articulaires, la fatigue, et favoriser la prolifération des cellules cancéreuses.

• En excès, il surcharge le foie et peut déséquilibrer certains processus métaboliques.

À l’inverse, les sources végétales de fer (lentilles, ortie, spiruline, moringa, amarante, graines de courge…) sont naturellement associées à des minéraux et des antioxydants qui régulent l’absorption et empêchent ces effets délétères. Contrairement au fer animal, qui est absorbé sans régulation par l’organisme, le fer végétal est assimilé selon les besoins réels du corps, évitant ainsi la surcharge ferrique.

Lecture ayurvédique : la viande et l’énergie de Tamas :

En Ayurveda, la viande est classée comme un aliment Tamasique, c’est-à-dire porteur d’une énergie d’inertie, de lourdeur et de stagnation. Elle est associée à la mort et peut obscurcir l’esprit lorsqu’elle est consommée en excès. Selon cette lecture, la nourriture que nous consommons influence nos pensées et notre conscience. Une alimentation Sattvique (pure, lumineuse et équilibrée) favorise un esprit clair et une meilleure connexion avec soi-même et avec la nature. Les protéines végétales de haute qualité, comme celles des graines germées, des feuilles d’ortie, des feuilles de tilleul, du quinoa, de l’amaranthe, de la spiruline, du chanvre, du moringa ou du pois chiche…et bien d’autres ressources encore, sont considérées comme vivantes et nourrissent à la fois le corps et l’âme.

Cela ne signifie pas que la viande est totalement proscrite dans l’Ayurveda. Elle est parfois recommandée dans les cas de grande faiblesse, de vide de sang (Rakta) ou pour reconstruire l’énergie vitale (Ojas). Mais dans une approche globale, un régime principalement végétal est encouragé pour favoriser la vitalité, la neutralité de la conscience du coeur, l’harmonie intérieure et la longévité.

Lecture chamanique : la transmission énergétique de l’animal

Dans de nombreuses traditions chamaniques, manger un animal, c’est recevoir son énergie et son histoire. Cela signifie que consommer la viande ou le poisson d’un animal ayant vécu dans le stress, la souffrance ou l’enfermement peut transmettre ces émotions à celui qui le mange. L’énergie de peur, de frustration et de douleur que l’animal a expérimentée ne disparaît pas, elle est imprimée dans sa chair, dans ses cellules, et se propage dans le corps de celui qui l’ingère.

Mon expérience personnelle avec le saumon, ou la mémoire énergétique des aliments :

J’ai moi-même vécu cette réalité de manière très concrète. À une période où je ressentais un appel à renouer avec l’énergie des poissons, je me suis remise à manger des huîtres. J’étais au bord de l’océan, dans un lieu vivant, et ces huîtres étaient locales, fraîches, offertes directement par la mer. En les dégustant, j’ai ressenti une connexion profonde avec l’océan, une immersion sensorielle qui m’a plongée dans les abysses, dans le mouvement fluide et naturel des marées. Mon corps acceptait pleinement cette nourriture, et je pouvais presque sentir la respiration de l’océan en moi.

Quelques jours plus tard, portée par cette expérience, je suis allée au restaurant et j’ai commandé du saumon. Cela faisait des années que je n’en avais pas mangé, et j’étais curieuse de voir comment mon corps réagirait. Mais dès la première bouchée, quelque chose n’allait pas. Une agitation mentale, une sensation d’enfermement, comme si mon esprit tournait en rond dans un bocal, une frustration latente, une angoisse diffuse… Je ressentais les conditions d’élevage du saumon. Son stress, sa vie enfermée dans des bassins artificiels, son incapacité à suivre son cycle naturel de migration… Tout cela s’imprimait en moi à travers sa chair. Mon corps a immédiatement rejeté cette énergie, et je n’ai pas pu manger plus de trois bouchées.

Mon ami yogi, qui m’accompagnait, a observé ma réaction et a proposé quelque chose d’inhabituel. Il est particulièrement sensible aux énergies et aux esprits des animaux, et il m’a dit : « Attends, laisse-moi me connecter à lui. » Il s’est alors plongé dans une méditation, cherchant à honorer l’esprit du saumon, à le reconnaître au-delà de son expérience d’élevage, à le réintégrer dans le cycle du vivant. Ce n’était pas juste une prière ou une intention abstraite : il s’agissait d’un véritable échange énergétique, d’un acte de réparation spirituelle, un pont entre l’esprit de l’animal et la conscience humaine.

Après quelques minutes, il m’a regardée et m’a dit : « Maintenant, réessaye. » Et ce qui s’est passé ensuite m’a profondément marquée. La chair qui, quelques instants plus tôt, semblait imprégnée de douleur et de frustration, était soudain redevenue hospitalière. L’angoisse avait disparu. Mon corps n’avait plus cette réaction de rejet. C’est comme si, à travers cette reconnaissance, l’animal avait pu terminer son cycle de vie et de mort, et que son énergie avait trouvé une forme d’apaisement, de transmutation.


L’importance de l’honneur et du cycle du vivant

Cette expérience m’a appris quelque chose de fondamental : l’animal a besoin d’être honoré, pas seulement physiquement, mais aussi énergétiquement. Dans la nature, lorsqu’un prédateur tue sa proie, il y a une danse du vivant, une intelligence cyclique qui permet aux âmes de se recycler dans le grand mouvement de l’existence. Mais dans les élevages industriels, cette dynamique est rompue. L’animal n’a pas l’opportunité de vivre pleinement son cycle naturel. Et quand on consomme sa chair sans conscience, on absorbe cette rupture, ce déséquilibre.


Ce que mon ami yogi a fait ce jour-là, c’est réinscrire cet animal dans un cycle sacré. Il a permis à son esprit de retrouver un sens, une dignité, une finalité autre que celle d’une simple consommation aveugle. Manger un animal n’est pas un acte anodin. Ce n’est pas seulement une question de goût ou de nutriments. C’est un échange d’énergie, une transmission, une relation. Et cette relation peut être harmonieuse… ou destructrice, selon la manière dont elle est abordée.

Dans les traditions chamaniques, il est souvent dit que nous n’avons pas besoin de manger un animal pour recevoir son enseignement spirituel. L’esprit du saumon, du cerf ou de l’aigle peut nous parler autrement : par un rêve, une méditation, une rencontre symbolique. La nourriture physique est une forme de relation, mais elle n’est pas la seule. Et si l’on choisit d’ingérer un être vivant, il est crucial de le faire avec conscience, avec respect, et en lui offrant une place au sein du grand cycle du vivant.

Les traditions ancestrales considèrent qu’il n’est pas nécessaire de manger un animal pour recevoir son enseignement spirituel. L’esprit de l’animal peut nous transmettre ses qualités par d’autres moyens : méditation, connexion symbolique, rêves, chants ou rituels. Manger consciemment est une façon d’honorer la vie, mais cela implique aussi de reconnaître l’impact énergétique et spirituel de nos choix alimentaires.

Concernant mon attraction pour le saumon, elle a duré quelques mois, et je me suis davantage connectée aux enseignements de son esprit justement . D’abord parce que je suis sensible à la vie de l’animal qui a une identité plus marquée que le monde végétal, ce dernier fonctionnant plus sous forme de conscience groupée. Aussi parce que si je ne pêche pas moi-même le poisson, je cautionne le manque de transparence et d’éthique sur les conditions de traitement et d’élevage de l’animal. On sait aussi que les saumons sont remplis de métaux lourds, que l’on ajoute des colorants pour leur donner une couleur saumonée..tant de facteur que mon feu digestif va devoir digérer, évacuer, transformer.

L’esprit du saumon & ses enseignements

Le Saumon est le gardien de la Sagesse et du Retour à Soi. Cet être vivant est un animal totem puissant, porteur de grands enseignements spirituels. Son mode de vie est une métaphore de la quête intérieure, du courage et du retour aux origines.

La Persévérance et la Force de Remonter à Contre-Courant :

Contrairement à d’autres poissons qui suivent les courants, le saumon remonte inlassablement la rivière, contre les torrents et les cascades, pour revenir à son lieu de naissance et accomplir son cycle de vie.

Message spirituel : Il incarne la force intérieure, la résistance aux obstacles et le pouvoir de suivre son propre chemin, même quand tout semble aller dans une autre direction. Il nous enseigne que dans la vie, les plus grandes transformations demandent souvent d’affronter ce qui paraît impossible.

Parfois, il faut oser aller à contre-courant pour retrouver son essence véritable.

L’Intuition et le Retour aux Origines :

Malgré les distances parcourues et les multiples bifurcations des rivières, le saumon retrouve toujours son lieu de naissance, porté par une boussole intérieure invisible.

Message spirituel : Il nous rappelle que nous avons tous une guidance intérieure qui nous permet de retrouver notre chemin, même après des détours. C’est un maître du retour à soi, de la reconnexion à nos racines, à notre vérité profonde.

L’Adaptabilité et l’Acceptation du Changement :

Le saumon passe une partie de sa vie en eau salée et une autre en eau douce, s’adaptant à ces environnements très différents.

Message spirituel : Il nous enseigne que la vie est faite de phases de transitions, et que l’adaptabilité est une force précieuse. Il nous invite à accepter les cycles et à ne pas résister au changement, tout en restant aligné.e avec notre mission de vie.

La Sagesse Ancestrale et la Connaissance Cachée :

Dans de nombreuses traditions chamaniques et celtiques, le saumon est un gardien du savoir ancien. Il est associé aux eaux profondes, aux rivières sacrées et aux mystères de la vie.

Message spirituel : Il nous invite à plonger en nous-même pour découvrir des vérités cachées et nous rappelle que la sagesse se trouve dans le voyage autant que dans la destination. Le saumon est un passeur entre les mondes, un messager qui nous guide vers des compréhensions plus profondes.

Le Cycle de Vie, le Sacrifice et la Transmission :

Après un voyage éprouvant, le saumon atteint finalement son lieu de naissance pour se reproduire et donner naissance à la prochaine génération. Puis, il offre son corps aux éléments, nourrissant la rivière et la terre.

Message spirituel : Son cycle nous rappelle que chaque fin est un nouveau commencement et que tout dans la nature est une danse de transmission et de transformation. Il nous enseigne l’importance du don, du lâcher-prise et du passage de témoin entre les générations.

Quand le Saumon Apparaît dans ta Vie…

Si tu ressens une connexion avec le saumon en ce moment, il peut t’inviter à te poser ces questions :

  • Suis-tu ton véritable chemin, même s’il est difficile ?

  • Oses-tu aller à contre-courant pour retrouver ta vérité intérieure ?

  • Écoutes-tu ton intuition et honores-tu ton cycle de transformation ?

Le saumon est un maître de la persévérance, du retour à soi et de la sagesse du voyage. Il nous enseigne que la force véritable ne réside pas seulement dans la résistance, mais aussi dans la capacité à suivre son propre courant intérieur. Ressens-tu cette énergie du saumon en toi ? As-tu l’impression de traverser une phase où il faut remonter la rivière de ton existence pour retrouver ton essence ?

Protéines de la Viande de Bœuf VS protéines de l’Ortie :

La viande de bœuf est riche en protéines, représentant environ 19 % de sa composition . Ces protéines sont principalement des protéines myofibrillaires, telles que l’actine et la myosine, qui jouent un rôle essentiel dans la contraction musculaire. Ces protéines ont une structure tridimensionnelle complexe, avec des chaînes polypeptidiques repliées de manière dense, formant des hélices alpha et des feuillets bêta. Cette conformation compacte est stabilisée par des liaisons hydrogène et des interactions hydrophobes.

Une protéine notable dans la viande de bœuf est la myoglobine, une métalloprotéine contenant du fer, responsable de la couleur rouge de la viande et du stockage de l’oxygène dans les muscles .

La protéine des feuilles d’Ortie sont également une source significative de protéines, représentant environ 40 % de leur masse sèche . Elles contiennent 18 des 20 acides aminés, dont les 8 essentiels nécessaires au développement de l’organisme. Parmi les protéines présentes, on trouve l’Urtica Dioica Agglutinin (UDA), une lectine de petite taille avec une masse molaire d’environ 8 500 daltons .

Les protéines de l’ortie ont tendance à avoir des structures moins compactes que celles des protéines animales, avec des conformations plus ouvertes et flexibles. Cette différence structurelle peut influencer leur digestibilité et leur interaction avec d’autres biomolécules.

Comparaison Structurale des protéines

Les protéines animales, comme celles du bœuf, possèdent des structures tridimensionnelles complexes et compactes, adaptées à des fonctions spécifiques telles que la contraction musculaire et le stockage de l’oxygène. En revanche, les protéines végétales de l’ortie présentent des structures plus simples et flexibles, reflétant leur rôle dans la plante.

Ces différences structurelles peuvent influencer la manière dont ces protéines sont digérées et assimilées par l’organisme humain, ainsi que leur impact sur la santé.

Exemples de protéines incomplètes difficilement assimilables isolées :

Certaines protéines d’origine végétale ne contiennent pas tous les acides aminés essentiels et doivent être complétées par d’autres sources alimentaires pour obtenir une protéine complète :

1. Blé et dérivés (gluten, seitan)

• Manque de la lysine, essentielle pour la croissance et la réparation musculaire.

• Protéine peu digestible pour certaines personnes (intolérance au gluten, perméabilité intestinale).

2. Maïs

• Pauvre en tryptophane et lysine, deux acides aminés importants pour le cerveau et les muscles.

• Assimilation plus difficile en raison de la présence d’anti-nutriments.

3. Riz blanc

• Pauvre en lysine, ce qui le rend incomplet en termes d’apport protéique.

• Comparé au riz complet, il a perdu une grande partie de ses nutriments essentiels.

4. Amandes et noix

• Riches en protéines, mais manquent de méthionine, un acide aminé essentiel pour la synthèse des autres protéines.

5. Légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots, soja non fermenté)

• Manquent de méthionine et de cystéine, sauf le soja qui est plus complet mais parfois difficile à digérer sous sa forme brute.

Comment améliorer l’assimilation de ces protéines ?

• Combiner différentes sources : Par exemple, associer légumineuses + céréales (riz et lentilles, blé et pois chiches) pour reconstituer un profil complet d’acides aminés.

• Privilégier les protéines fermentées : Le tempeh (fermentation du soja), le miso et le natto améliorent la biodisponibilité des protéines.

• Miser sur des protéines végétales complètes : Chanvre, ortie, quinoa, spiruline, sarrasin.

Les conséquences écologiques de nos choix de protéines : l’urgence d’un changement

Au-delà des aspects physiologiques et énergétiques, le modèle agro-industriel basé sur l’élevage intensif est l’une des principales causes de destruction environnementale. Il est responsable :

• De la déforestation massive, notamment en Amazonie, où des milliers d’hectares de forêt sont détruits pour cultiver du soja destiné au bétail.

• De l’épuisement des ressources en eau, l’élevage nécessitant des quantités astronomiques d’eau (15 000 litres pour produire 1 kg de bœuf).

• De la pollution des sols et des nappes phréatiques, à cause des rejets de nitrates et de phosphates liés aux élevages industriels.

• De l’émission massive de gaz à effet de serre, contribuant directement au réchauffement climatique.

Le modèle est insoutenable : nous détruisons des écosystèmes entiers pour nourrir des animaux, alors que ces mêmes ressources pourraient être utilisées directement pour nourrir les humains avec une alimentation plus végétale.

Pour conclure sur cet article, je pense qu’il est plus que nécessaire de repenser notre relation aux protéines en nous inspirant d’une lecture à la fois scientifique, énergétique, spirituelle et philosophique.

Il ne s’agit pas ici de diaboliser la consommation de protéines animales, mais de remettre en perspective leur impact sur notre corps, notre esprit et notre planète avec les précieuses informations offertes par les médecine ancestrales. Le choix entre protéines animales et végétales ne se résume pas à un simple rapport nutritionnel, mais à une vision plus globale de la santé et de l’équilibre du vivant.

Les protéines végétales offrent une alternative plus douce, plus durable et souvent plus bénéfique pour l’organisme. Elles préservent l’énergie vitale, favorisent une digestion fluide, maintiennent un bon équilibre acido-basique et réduisent notre empreinte écologique.

Alors que la planète nous envoie des signaux clairs sur la nécessité de changer nos habitudes, il est temps d’opter pour des choix alimentaires plus conscients, plus respectueux et plus alignés avec notre bien-être profond.

Anaïs Beltran

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