L’illusion des compléments alimentaires : Quand l’industrie dévitalise la Médecine du vivant

Dans une époque où l’on parle d’écologie et de reforestation, de reconnexion au vivant et de souveraineté du médecin intérieur, il me paraît essentiel de questionner le contresens monumental des compléments alimentaires industriels. Aussi bien en terme d’impact environnemental, énergétique, étique que d’efficacité réelle. Même dans les milieux des médecines dites « naturelles » et de la santé holistique issues des traditions ancestrales, nous assistons à une dérive marketing où les plantes ne sont plus des alliées vivantes, mais des produits standardisés, encapsulés, mis en bouteille et recouvert d’un joli petit carton d’emballage avec une photo de la plante sensée être encore présente à l’intérieur du flacon.

Que reste-t-il alors du prana, du “Qi”, l’énergie vitale, et de l’intelligence vibratoire une fois ces plantes extraites, mises en flacons et disponibles en rayons pendant des mois, voire des années ? Et surtout, quels sont les coûts cachés de cette transition d’une médecine ancestrale vivante vers une médecine industrialisée et dévitalisée ?

L’Impact Écologique des Compléments : Une Consommation Qui Nous Éloigne du Vivant

Nous oublions souvent qu’un simple flacon de compléments alimentaires, même vendu dans un magasin bio, naturopathique ou ayurvédique, a nécessité :

Une extraction de plantes : souvent sous forme de poudres, de macérats ou d’extraits standardisés, avec des procédés qui altèrent l’énergie originelle du végétal.

Une transformation industrielle : broyage, stérilisation, parfois solvants chimiques, et surtout, un long stockage avant d’arriver jusqu’au consommateur.

Un conditionnement polluant : bouteilles en verre (extraction, transport, recyclage), bouchons en plastique, cartons, étiquettes… Chaque petit flacon a un coût caché en ressources naturelles.

Une logistique lourde : transport souvent international, distribution dans des centres, livraison en magasins…

Est-ce qu’on ne ferait pas mieux de garder nos arbres là où ils sont au lieu de les broyer pour en faire des emballages ? Finalement, combien de CO₂, d’emballages et de procédés mécaniques a-t-on consommés pour une gélule qui, paradoxalement, était censée nous rapprocher du vivant ?

Or, l’alchimie du vivant et le monde végétal n’impliquent qu’une chose, et pas grand chose d’ailleurs :

Une dynamique relationnelle authentique entre plusieurs être et différents règnes du vivant. Être cueilli et transformé directement par ceux qui en ont besoin ou par des gardiens de la nature, toujours dans cette même sagesse de conscience du vivant, d’économie d’énergie, de priorité à l’autonomie locale et à la souveraineté humaine plus qu’à la machine.

La Perte de Vitalité : Un Remède sans Prana et sans connexion à l’esprit de la plante au moment de récolter un extrait végétal est-il encore un remède ?

Les traditions ancestrales, qu’elles soient esséniennes, celtiques, taoïstes ou chamaniques, insistent sur un principe fondamental :

Un remède est vivant s’il est respecté dans son cycle naturel.

Or, que devient une plante broyée, enfermée, extraite et standardisée par une mécanique froide industrielle ? Elle devient une substance morte, une ombre de ce qu’elle était lorsqu’elle était encore reliée à la Terre, aux éléments, au soleil et aux forces du cosmos.

La phytothérapie ne se résume pas à des principes actifs isolés. Elle est une alchimie entre un végétal, un humain et un instant précis dans le temps.

La cueillette dans son moment juste, la conscience des cycles lunaires et solaires, l’intention du préparateur, la gratitude envers l’arbre ou la plante : tout cela fait partie intégrante du remède.

Dans la science du vivant originelle, les plantes étaient récoltées fraîches, préparées en décoctions, en huiles, en pâtes végétales, et non sous forme de gélules encapsulées et vendues sous cellophane.

Quand nous achetons un complément, nous achetons une plante amputée de son esprit.

Le Savoir Perdu : L’Autonomie contre la Pharmacie “biologique” Moderne

Les traditions anciennes nous ont toujours appris à fabriquer nos propres remèdes, car la nature donne toujours ce dont nous avons besoin, là où nous nous trouvons.

Dans les traditions esséniennes et celtiques, la cueillette était sacrée, et chaque arbre, chaque plante était respecté dans sa totalité :

  • On ne prélevait pas plus que nécessaire.

  • On cueillait au moment de la pleine puissance énergétique, soit au levé du soleil, soit à un moment précis du cycle lunaire ou de la saison.

  • On transformait immédiatement, dans un processus alchimique précis.

  • On consommait en conscience, dans un rituel d’intégration du remède.

Tout cela est perdu lorsque nous achetons une boîte en magasin, même labellisé “Bio” ou ayurvédique.

Comment prétendre à une médecine sacrée si nous continuons à consommer de manière passive et industrialisée ?

La pharmacie biologique moderne, tout comme la médecine chinoise industrialisée, reproduit exactement les erreurs de la pharmacie occidentale :

• Produits standardisés

• Déconnexion du vivant

• Approche consumériste du soin

À quoi bon prendre une plante sacrée si elle a voyagé des milliers de kilomètres dans un conteneur polluant, sans aucun respect du cycle naturel ?



Revenir à l’Essentiel : Pourquoi Apprendre à Faire Ses Propres Remèdes

Une des raisons d’être de Belle Plan(è)te, c’est l’enseignement des fondamentaux, notamment retrouver cette autonomie et ce lien sacré au végétal avec sa dimension relationnelle et alchimique. Apprendre à reconnaître les plantes locales, à comprendre leur énergie, la manière dont elles déploient leur vie à travers l’observations et le ressenti, et surtout, comment les transformer nous-même.

Pourquoi c’est essentiel ?

Écologique → Plus de transport, plus d’emballages inutiles.

Vitalisant → Un remède frais, cueilli avec intention, garde son prana intact.

Spirituel → La connexion avec le végétal est directe, sans intermédiaire, de coeur à coeur, d’essence à essence.

Énergétique → Le soin n’est pas seulement chimique, il est vibratoire.

Économique → Moins de dépendance aux circuits commerciaux.

Nous avons tout sous nos yeux, mais nous avons appris à acheter plutôt qu’à cueillir, à consommer plutôt qu’à créer.

Le véritable enseignement des plantes n’est pas de les avaler sous forme de gélules, mais de les écouter, les toucher, les honorer et les préparer soi-même.

La Main, Pont Sacré Entre le Végétal et l’Humain

Lorsque nous entrons dans un processus alchimique et médicinal, notre main devient un canal énergétique entre le vivant et nous. La main n’est pas qu’un outil, elle est un vecteur de transmission, un pont entre la plante et celui qui la reçoit.

Dans toutes les traditions ancestrales, la main est un symbole de création, de soin, de bénédiction et d’intention.

Dans l’Ayurveda, elle est utilisée pour les soins énergétiques comme le Marma et le massage, car elle transmet le prana.

Dans les traditions esséniennes et celtiques, les plantes étaient récoltées et préparées à la main, dans un geste sacré, souvent accompagné de prières ou de chants.

Dans l’alchimie traditionnelle, la main est le feu du créateur, celle qui transmute la matière et capte l’essence subtile du végétal.


À partir du moment où nous touchons la plante, nous établissons un échange d’énergie avec elle.

  • Une main qui cueille avec intention renforce le pouvoir de la plante.

  • Une main qui transforme avec respect préserve l’âme du remède.

  • Une main qui donne avec amour transmet plus qu’un soin, elle donne une fréquence de guérison.

Or, dans un processus industriel ou trop productif, cette relation sacrée disparaît. La plante devient un produit, transformé par des machines, enfermé dans des flacons standardisés, séparé de toute interaction humaine consciente. Elle perd alors sa mémoire vibratoire.

Le Remède Vibre à la Hauteur de Celui Qui le Prépare

Tout comme une soupe faite avec amour est plus nourrissante qu’un plat industriel, un remède fabriqué artisanalement garde une énergie que l’on ne retrouvera jamais dans un complément alimentaire commercialisé en masse.

C’est pourquoi, même si l’on n’a pas le temps ou la possibilité de faire ses propres remèdes, il est essentiel de se tourner vers des artisans locaux, des cueilleurs, des sorciers modernes qui préparent leurs élixirs avec conscience, en respectant le cycle du vivant et en utilisant le moins d’emballage possible.

Privilégier les petites productions, c’est s’assurer que chaque plante a été cueillie, transformée et transmise dans une dynamique respectueuse et énergétique.

Dès qu’un remède est fabriqué en trop grande quantité, il perd son âme. Car l’énergie ne peut être maintenue dans un processus trop vaste, trop standardisé, trop tourné vers la productivité.

Il ne s’agit pas de culpabiliser ceux qui achètent des compléments alimentaires, mais d’ouvrir une réflexion sur la manière dont nous consommons la phytothérapie et les médecines alternatives en reproduisant les même schémas que l’industrie classiques des labo pharmaceutiques.

Nous avons le choix : déléguer notre santé à une industrie ou la confier à des mains humaines qui savent encore parler avec le vivant.

Se soigner, c’est aussi choisir la vibration que nous mettons en nous. Une plante vivante, préparée avec amour, vaut mille fois plus qu’un flacon sorti d’une chaîne de production.

L’Appel du Vivant & de la Beauté : l’Art du soin vénusien

Le vivant nous rappellera toujours à lui, à la beauté et à l’harmonie.

Dans un monde en quête de réalignement, nous devons nous poser cette question : Veut-on continuer à déléguer notre santé à des flacons impersonnels ? Ou choisit-on de renouer avec la sagesse du végétal en relation directe avec lui ?

Le véritable savoir de la phytothérapie ne s’achète pas, il se ressent à travers tout nos sens.

Dans ce retour à la médecine vivante, il ne s’agit pas seulement de guérir, mais aussi de réapprendre à honorer la beauté du monde et du vivant.

Car soigner, c’est aussi célébrer.

Vénus, particulièrement en Taureau, nous enseigne que la véritable abondance vient de notre capacité à fusionner avec les éléments bruts, à sentir la matière sous nos doigts, à créer une alchimie où chaque plante, chaque texture, chaque parfum devient un rituel en lui-même.

Reconnaître la beauté du vivant, c’est entrer en relation avec lui.

Créer ses propres remèdes, c’est redonner une intention sacrée à chaque geste.

Faire avec ses mains, c’est imprégner la matière de sa propre vibration, comme un acte d’amour.

Cette philosophie de la santé n’est pas froide et standardisée. Elle est sensorielle, instinctive, enracinée. Elle nous ramène à une manière organique et voluptueuse d’interagir avec la nature, où chaque cueillette est une offrande, où chaque potion est une danse entre les éléments et notre propre énergie.

Vénus nous rappelle que l’artisanat du vivant est une œuvre de beauté autant qu’un acte d’alignement, de transformation, d’amour et d’élévation.

Avertissement

Les informations partagées dans cet article sont à titre informatif et éducatif uniquement. Elles ne remplacent en aucun cas un avis médical, un diagnostic ou un traitement prescrit par un professionnel de santé.

Si vous avez un problème de santé, des doutes sur une pathologie ou suivez un traitement médical, consultez un médecin, un pharmacien ou un professionnel qualifié avant d’entreprendre toute pratique de phytothérapie, d’alchimie végétale ou de modification de votre alimentation.

L’autonomie dans la fabrication de remèdes naturels implique une responsabilité personnelle. Chacun est invité à approfondir ses connaissances et à expérimenter avec discernement et respect du vivant.


Anaïs Beltran

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