alimentation & Fusion cellulaire : entre biologie & chamanisme

comment le pin m’a trans-formée en fusionnant avec moi

L’idée que nous fusionnons avec ce que nous mangeons peut sembler ésotérique, mais elle trouve des échos fascinants dans la biologie cellulaire, la génétique et la microbiologie. Avant de le démontrer par des appuis scientifiques qui soutiennent cette vision, je vais vous parler de ma fusion avec les Pins, qui s’est intensifiée depuis quelques jours. Une initiation qui a commencé depuis Mars 2024. Vous me demandez souvent d’où me viennent ces idées de cuisiner avec les arbres et les plantes, je vous répondrais que “je n’en sais rien”, elle me viennent intuitivement, par le goût, l’odorat, la vision, parfois par l’ouïe, sous forme de mots clefs, d’images, et après j’expérimente comme un enfant, je fais mes vérifications plus scientifiques, botaniques et historiques...la théorie vient toujours en dernier. Je pense que l’être humain se coupe du grandiose et de précieuses connaissances de sa nature multi-dimensionnelle, en s’imbibant de quantités de connaissances théoriques et en se figeant d’études scientifiques. Il n’y a plus de place au vide pour nous remplir d’une expérience nouvelle basée sur l’humilité de “Je ne sais pas”. La magie peut difficilement avoir lieu en abordant le vivant avec du scepticisme et des tonnes de connaissances.

Nous pouvons tous redevenir canal de cette intelligence du vivant & de cette supraconscience. Les plantes portent en elles une mémoire archaïque, celle de la Terre d’avant nous, celle des premiers souffles du vivant. Lorsque nous les laissons infuser en nous, elles viennent résonner avec nos propres cellules, comme un instrument de musique qui se réaccorde à sa note d’origine.

  • Elles réveillent des connaissances dormantes, des savoirs que notre corps avait oubliés mais que la nature a toujours portés.

  • Elles réharmonisent nos vibrations, nous reconnectant à une énergie plus pure, plus fluide.

  • Elles ouvrent des espaces de perceptions nouveaux, des champs de conscience élargis, modifiant notre relation au monde, nous rendant plus réceptifs, plus sensibles à l’invisible.

Durant ce mois de janvier, j’ai vécu une initiation très profonde et déroutante avec tous les conifères de mon environnement, plus particulièrement la familles des Pins, beaucoup moins présents que les épicéas et les sapins plus caractéristiques de ma région. J’ai beaucoup médité auprès d’eux, je les ai infusé, décocté, macéré, contemplé, senti, écouté, mangé (retrouvez dans le blog les recettes de ma galette aux aiguilles de pin, et le fondant chocolat à la poudre d’écorce de pin..miam miam). Mais pas seulement. J’ai le sentiment d’avoir fusionné avec certains d’entre eux. Le mot peut vous paraître fort, et pourtant, vous allez découvrir dans cet article, qu’au niveau biologique et cellulaire, le monde végétal fait bien plus que passer dans notre corps.

Cette fusion-conception a commencé en réalité il y a 9 mois dans mon espace physique et dans mon champ magnétique, mais je n’en ai pris conscience que ces dernières semaines. J’ai passé des heures à marcher de bon matin dans les montagnes d’Ibiza l’année dernière au mois de Mars, j’étais en transe totale, nourrie uniquement par la résine et la sève des pins récoltées à l’intérieure des petites branches. Un acte instinctif accompagné d’une intense joie, des parcelles de vie en moi se réveillaient, des sensations corporelles nouvelles comme si je redécouvrais mon corps, et en même temps, des mémoires de mes ancêtres et de tribus qui m’apparaissaient. Je sentais que les pins me faisaient entrer en résonance profonde avec les mémoires et l’intelligence minérale de cette île aussi, ils me transmettaient quelque chose de très “détonnant”, au delà de l’intensité des essences au goût d’agrumes qui explosent sur la langue et dans toute la boîte crânienne !

Je comprends qu’il m’a fallu tous ces mois pour commencer à intégrer leurs enseignements. Les pins plantés ici dans ma région, continuent “leur travail”, ils sont comme un grand esprit qui agit depuis une conscience unifiée, que l’on sirote du pin à Ibiza ou à Belfort. C’est une opération subtile, silencieuse, mais profondément mutante.

Siroter la terre mère : un acte instinctif, primordial & sacré



“Plus tu tournes vers une qualité de nourriture sauvage concentrée en force de vie et riches d’informations, même par petits prélèvements, moins tu as besoin de combler avec de la quantité ou des excitants qui épuisent tes surrénales et ton système nerveux.

Siroter le vivant, c’est t’essentialiser.

Anaïs Beltran

Avant, nos ancêtres savaient. Ils prélevaient respectueusement , consciemment, directement à la source, là où la nature offre son énergie la plus pure. Siroter la Terre Mère était un geste instinctif, primordial. Aujourd’hui, on sirote des smoothies, des spritz en terrasse, on slirpe des cafés, des boissons reconstituées et on oublient qu’elles viennent toutes du monde végétal..qui sait à quoi ressemble un caféier grandeur nature ? Même nos médicaments de labo prennent leurs origine dans les plantes. La plupart de nos boissons modernes, son souvent des excitants et le fruit d’abus de l’industrie agroalimentaire et supplementés d’arômes artificiels, et présentent tout un tas de perturbateurs hormonaux et endocriniens. Quant aux médicaments, ils ne possèdent que d’infimes informations, les plus dense et vulgaires, mais toute la chaîne d’information jusqu’à l’esprit de la plante a été perdue en cours de route. C’est pourquoi il est toujours mieux de remonter à la source.

Les excitants nous confèrent des secousse passagères, les prélèvements aux sources du vivant brut et naturels nous offre un réveil cellulaire .

En vérité, les plantes et les arbres sont nos boissons et nos nourritures depuis des millénaires, ils pulsent d’une vitalité brute, sont concentrés d’informations pures qui réharmonisent notre propre mélodie personnelle au diapason de la sagesse universelle. Siroter une infusion de pin de l’Himalaya, c’est boire directement l’élixir vivant d’un arbre centenaire, absorber sa force, sa résilience, sa mémoire. Contrairement aux excitants classiques, qui provoquent des pics d’énergie suivis de chutes brutales, ces infusions végétales revitalisent profondément. Elles ne forcent pas le corps à brûler son énergie, elles l’infusent d’une vitalité cellulaire authentique.

Mes lunes sont donc tombées un peu en avance de la nouvelle lune du 29 Janvier, en plein alignement des 6 planètes ! J’ai senti que mon corps était appelé à moins manger, ce qui est rare chez moi car je suis une croqueuse de vie à pleine dent, très gourmande. Évidemment, on ressent beaucoup plus l’impact et la transmission physique et subtile d’une plante quand nous n’avons pas le système digestif déjà saturé d’informations.

Un matin, en promenant mon chien, j’ai été de nouveau magnétisée par un jeune pin pleureur de l’Himalaya, il dansait dès que je posais plus consciemment mon attention sur lui, il m’appelait à le goûter, il me tendait ses branches, et m’invitait à reprendre des forces. J’ai ouvert une de ses branches et j’ai découvert une sève débordante, généreuse, transparente et hyper brillante. Un coup de fouet de jeunesse ! On devient vieux à accumuler des savoirs et des connaissances. Lui me ramenait dans un nouveau champs de conscience, et me demandais d’oublier ce que j’avais appris de moi-même jusqu’ici. J’observais mon égo se débattre…et mon coeur s’est ouvert. Ma propre sève de vie dans le bassin s’est mise à jaillir comme une fontaine intérieurement.

J’ai goûté ses huiles essentielles, un peu différentes de celles d’Ibiza, et j’ai senti comme une onde solaire vive, une concentration de forces cosmo-tellurique, un réveil de toutes mes cellules qui va bien au-delà d’un simple shot de caféine ou d’un bon latte matcha.

Imaginez… au lieu d’un jus en terrasse, vous absorbez la sève d’un être vivant, une mémoire ancienne, une intelligence végétale qui s’ancre en vous, revitalise, vous harmonise presque instantanément. Le goût du vrai, du brut.

ré-informer nos cellules, métamorphoser notre conscience

Oser cueillir une fleur, oser manger une rose : un acte de conscience

“Elle est trop belle, je n’ose pas la manger.”

“Je n’ose pas la cueillir, elle est vivante.”

Ces phrases, je les entends souvent. Derrière elles, une sensibilité profonde au vivant, mais aussi une illusion sur notre lien avec la nature.

L’acte de manger n’est jamais neutre.

Chaque jour, nous nous nourrissons d’êtres vivants, qu’ils soient végétaux ou animaux souvent morts dans des conditions atroces. Mais ce qui fait la différence, ce n’est pas l’acte de manger, c’est l’intention avec laquelle nous le faisons. Lorsque nous achetons des aliments issus d’une chaîne de production industrielle, nous consommons des végétaux qui ont été cultivés dans l’oubli du vivant, récoltés mécaniquement, arrachés sans conscience, stockés, transportés, standardisés. Ces aliments portent en eux une mémoire de déconnexion, une absence d’âme.

À l’inverse, lorsqu’on cueille une fleur comestible avec respect, en pleine présence, un échange se produit. Ce n’est plus un acte de consommation, mais un acte de communion.

La fleur n’est pas triste d’être cueillie, elle est honorée d’être intégrée consciemment dans un autre être vivant. Elle ne disparaît pas, elle fusionne. Son essence, sa vibration, son énergie deviennent partie de nous, dans un cycle de transformation naturelle. Et vous verrez que l’année suivante, souvent le végétal devient plus abondant à cet endroit, car il se sent considéré et au service.

Au niveau biochimique :

Lorsqu’on mange un végétal ou un animal, notre système digestif décompose les molécules organiques (glucides, lipides, protéines) en éléments plus simples (acides aminés, acides gras, sucres, minéraux, vitamines).

Ce qui était une feuille, une graine ou une cellule musculaire devient les briques de nos propres cellules.

Nos cellules absorbent ensuite ces éléments via :

• Les transporteurs membranaires qui intègrent les nutriments dans nos cellules.

• L’expression des gènes activée par certains composants alimentaires, modifiant ainsi nos processus biologiques.

Ainsi, la matière d’un autre être vivant ne disparaît pas : elle est dissoute, transformée et intégrée à notre propre biologie.

Les molécules d’ARN alimentaire et leur impact sur notre ADN

Des études récentes ont montré que des fragments d’ARN végétal peuvent survivre à la digestion et influencer l’expression de nos gènes.

• Une étude de 2012 publiée dans “Cell Research” a démontré que des micro-ARN provenant du riz pouvaient être retrouvés dans le sang humain après ingestion et affecter la régulation de certaines protéines.

• Cela suggère que notre nourriture ne se contente pas de nourrir nos cellules, elle dialogue avec notre code génétique, comme si elle transmettait une mémoire biologique.

Cela appuie l’idée qu’en mangeant une plante ou un animal, nous absorbons aussi une partie de son intelligence biologique et de son histoire évolutive.

Le microbiote intestinal : un échange permanent avec le vivant

Notre intestin contient 100 000 milliards de micro-organismes, une véritable forêt intérieure, qui interagit en permanence avec ce que nous mangeons.

• Les bactéries intestinales dégradent des fibres végétales, produisent des molécules qui influencent notre humeur, notre système immunitaire et même notre état mental.

• Elles dialoguent aussi avec l’ADN de nos cellules intestinales, adaptant notre physiologie à notre régime alimentaire.

Quand nous mangeons une plante, nous n’absorbons pas juste ses nutriments, nous modifions aussi notre propre biotope intérieur et nous tissons un lien invisible entre elle et nous.

La bioénergie et la transmission d’informations cellulaires

Au-delà de la chimie et de la génétique, la biophysique explore comment les cellules échangent des informations par des champs électromagnétiques.

• Le Pr. Fritz-Albert Popp a démontré que nos cellules émettent et absorbent de la lumière sous forme de “biophotons”, qui participeraient à la communication cellulaire.

• Certains scientifiques comme Rupert Sheldrake suggèrent l’existence de champs morphogénétiques, qui porteraient une mémoire du vivant transmissible au-delà des molécules physiques.

Voilà qui confirme les sagesses ancestrales, celles de l’alchimie végétale et la pratique du chamanisme :

Manger une plante, c’est aussi absorber sa “fréquence”, sa mémoire énergétique, son intelligence subtile.


Ce que nous mangeons ne disparaît pas simplement dans un processus mécanique, il devient une partie de nous, modifie notre biologie, et peut-être même notre conscience.

Si nos cellules absorbent les molécules, les informations et l’énergie des êtres vivants que nous ingérons, alors chaque repas est un acte de fusion.

Chaque bouchée est une communion avec la nature, une transmission d’intelligence et de mémoire biologique.

À Bons cueilleurs et siroteurs !

Anaïs Beltran

Sources scientifiques pour approfondir :

• Zhang et al. (2012) - Exogenous plant microRNAs target mammalian genes (Cell Research).

• Popp, F.A. (2009) - Biophotons and Their Role in Cell Communication.

• Sheldrake, R. (2011) - The Science Delusion: Freeing the Spirit of Enquiry.



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